Description du projet

06/03/2010 à 20H35 sur  France 3

Louise Michel, la rebelle Téléfilm – Drame historique ( 2010)
Réalisation : Solveig Anspach  – Scénario : Solveig Anspach, Jean-Luc Gaget

Louise Michel, une femme révoltée, institutrice,  communarde,  condamnée pour avoir porté les armes contre les troupes  prussiennes de Bismarck puis celles de Versailles (Thiers futur président de la III ème république.) Après son  procès, elle est déportée à vie,  le 28 août  1873, avec des milliers d’autres révolutionnaires, sur la lointaine Nouvelle-Calédonie : le film retrace cette période de sa vie.  En fil conducteur  la voix off de  Louise Michel, qui écrit à sa mère, à ses amis, à ses camarades, au Président de la République … :

 « Je reste persuadée que la commune est la forme militante de la révolution sociale pour une société nouvelle.je n’oublie ni mes amis ni mes ennemis. Les exilés reviennent toujours. »

Pendant ce temps, à Paris, infatigable mais isolé, le jeune député Georges Clémenceau se bat pour arracher l’amnistie des Communards, épaulé par le sénateur  Victor Hugo. Louise- Formidable Sandrine Testud- va se révéler, en déportation, une incroyable animatrice, une résistante exemplaire, soudant les proscrits, défendant leurs maigres droits, malgré des conditions de vie difficiles, liées entre autre au manque d’hygiène et de nourriture et au harcèlement de l’armée. En mai 1875, avec d’autres femmes déportées, (des femmes algériennes),  elle est  transférée dans la baie de l’ouest, où elle se lie d’amitié avec des tribus canaques et leur apprend à lire et à écrire. Elle les aide lorsqu’ils s’insurgent contre la présence française, et assiste impuissante à leur écrasement. En 1879 elle s’installe comme institutrice à Nouméa…« la révolution sera la floraison de l’humanité disait Louise comme l’amour est la floraison du cœur », derniers mots, dernières images du film.

 

En novembre 1880 l’amnistie générale des déportés est proclamée, elle rentre en France, accueillie triomphalement par 10 000 personnes à la gare ST Lazare et combattra jusqu’ à sa mort, le 9 janvier 1905 « pour le pauvre âpre et franc » ( P.Verlaine)

A lire :  Louise  Michel la COMMUNE histoire et souvenirs  (la découverte/poche) 11,40€