Description du projet

Claire BEREST   Rien n’est noir collection livre de poche

 

Un livre explosif, haut en couleurs, phrases crues, sensuelles, au rythme haletant, l’auteur nous retrace la vie trépidante (et trop brève) de Frida KAHLO, peintre mexicaine. (1907 – 1954)

Deux évènements majeurs forgèrent sa destinée :

Son terrible accident à 18 ans, et sa rencontre avec l’immense Peintre mexicain (au sens propre comme au sens figuré) Diego RIVERA, amour de sa vie, qu’elle épousera à deux reprises.

Corps fracassé, fracturé, empalé, déchiré, jamais elle ne put donner la vie … le tramway emboutit son bus … Aucun médecin ne pensait qu’elle allait pouvoir remarcher. Et pourtant elle remarcha, volonté farouche de vivre, entrecoupée de crises terribles, d’opération en opération, alors qu’elle « doit rester alitée, clouée à ce lit comme le petit Jésus sur sa croix », comme un exutoire elle se mit à peindre.

« Elle peint sans raison, sans décision, sans ambition, elle ne sait pas encore pourquoi elle peint et elle ne pose pas de question. Ça la soulage. »

Durant 10 ans elle vécut à l’ombre de son géant et tonitruant mari, sorte d’ogre, croquant la vie, les femmes à pleines dents, ils furent reçus en grande pompe par les milliardaires américains qui s’arrachaient les fresques gigantesques du communiste Rivera, que ça soit à New York, Détroit… Puis retour au Mexique en catimini, rupture avec les milliardaires outrés par la peinture de RIVERA.

Julien Levy Gallery 30 octobre 1938, New York, c‘est la consécration pour Frida, et pour elle seule, sans son Diego, la 1 ère exposition de ses œuvres, le catalogue de l’exposition rédigé par André Breton, qu’elle et Diego reçurent avec sa femme au Mexique chez eux à San Angel. Un peu plus tard ils ouvrirent leur maison à Natalia et Léon Trotski.

« Tout le gratin chic s’est déplacé, (…) des journalistes, des critiques, des peintres et des célébrités. » Puis exposition à Paris. Elle y rencontra Marcel DUCHAMP, COCTEAU, PICASSO fuit le groupe des surréalistes qu’elle ne supportait pas.  Les bruits de bottes de la guerre proche la firent renoncer à son exposition à Londres.

De retour au Mexique, elle y lut les louanges tressées sur son œuvre dans la presse internationale. Las son Diego, « la couleur de la couleur » exigea et obtint le divorce, qui fut prononcé le jour de la fête de morts en novembre 1939, puis 9 mois plus tard, 2ème mariage avec son Diego.

Une dernière fête / exposition de ses tableaux, une 1 ère au Mexique et dernière … ses forces diminuaient, son corps ne suivait plus… « A force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi l‘orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? » 

Non Rien n’est noir en Frida, tout est couleur, dans son lit et vie de souffrance, comme dans sa peinture.

ROYS François